Je commence l’année avec un post très pratique spécial sport et règles, et plein de contenu pour vous aider à mieux vous entraîner en fonction de la période du cycle menstruel dans lequel vous êtes…
Avez-vous déjà été surprise par l’intensité de votre entraînement ou vous êtes-vous sentie frustré parce que vous n’étiez pas assez en forme, manque de pêche ?
La clé de tout cela est notre cycle menstruel et deux hormones féminines, l’œstrogène et la progestérone ; savoir comment elles influencent notre humeur et notre niveau d’énergie nous aidera à ne pas nous sentir frustrées, les jours où nous ne pouvons pas nous entraîner à 100% et à comprendre pourquoi il y a des moments où nous sommes plus irritables, « euh chéri, aujourd’hui motus bouche cousue, je suis KO »
Toutes ces informations sont d’une grande valeur pour nous, car elles nous aideront à nous connaître et à nous concentrer sur notre quotidien, en sachant combien nous pouvons exiger de nous-mêmes.
Le cycle menstruel varie d’une femme à l’autre, mais en l’arrondissant, on peut dire qu’il dure environ 28 jours (chez certaines femmes, il peut varier de 21 à 35) et se divise en quatre semaines.
Le cycle menstruel commence avec le premier jour des règles et les deux premières semaines (du jour 1 au jour 14), notre corps est plus dominé par l’œstrogène, une hormone féminine qui, en gros, est équivalente à la testostérone chez l’homme. Ainsi, pendant ces deux semaines, nous sommes plus fortes et plus actives. Les deux dernières semaines (du 15ème au 28ème jour), notre corps est plus dominé par la progestérone et ce sont des jours où, dans une plus ou moins grande mesure, nous sommes plus fatigués, apathiques et irritables.
Avec cette orientation en tête, nous pouvons comprendre nos niveaux d’énergie et organiser notre entraînement en fonction de la semaine du cycle menstruel dans laquelle nous nous trouvons :
Première moitié du cycle menstruel : 1-14 jours
Première semaine
C’est ce qu’on appelle la phase menstruelle et elle commence lorsque nous avons nos règles. Elle peut durer environ cinq jours, pendant lesquels le premier, en général, saigne moins, le deuxième et le troisième sont les jours où les saignements sont plus abondants et les derniers, on voit que ça diminue, jusqu’à la fin.
Sur le plan physique, nous remarquons que nos seins se dégonflent, nous réduisons la rétention de liquides et nous commençons à nous sentir moins fatigués car la progestérone (qui domine les semaines trois et quatre) cède la place aux oestrogènes, nous remarquons donc que nous sommes un peu plus actives et fortes que la semaine précédente.
Cependant, nous ne sommes pas encore à 100 % de nos chances parce qu’à cause des saignements, nous perdons du fer et le taux d’hémoglobine est diminué.
L’entraînement : Il est conseillé de toujours s’entraîner au maximum de ses capacités et de faire un effort à chaque séance d’entraînement, cependant dans cette semaine, vous pourriez faire un entraînement en fonction de votre cycle menstruel, avec des charges de poids moyens et un entraînement HIIT à une fréquence cardiaque moyenne à élevée.
Deuxième semaine
Elle est connue sous le nom de phase post-menstruelle. Pendant cette semaine, nous sommes moins fatigués, nous nous sentons plus forts et plus performants, car les oestrogènes dominent notre système hormonal.
Entraînements : Vous pourriez prendre comme guide des entraînements à haute charge et à haute intensité avec des poids et un entraînement par intervalles à haute intensité combinés à une course intense.
Deuxième moitié du cycle menstruel : 15-28
Troisième semaine
Les niveaux de progestérone commencent à dominer notre système hormonal et nous commençons à ressentir plus de nervosité et d’apathie, tandis que nous avons plus d’anxiété à propos des sucreries et plus d’envie de manger.
L’entraînement : Aller au gymnase nous aidera à libérer des endorphines et à nous sentir moins nerveux. Pendant cette semaine, il est conseillé de faire des exercices à charge moyenne et des exercices cardio moins exigeants que pendant les semaines 1 et 2.
Quatrième semaine
Parmi les symptômes que nous pouvons ressentir, nous sommes très fatiguées, apathiques, notre poitrine et notre ventre gonflent, constipation,…
L’entraînement : Les entraînements en salle peuvent être effectués avec moins de poids et plus de répétitions, tandis que les entraînements cardio peuvent être effectués avec des courses continues à une fréquence cardiaque plus basse.
Le fait : Il faut tenir compte du fait que chez chaque femme ces cycles sont produits de façon différente, de sorte que les niveaux hormonaux ne sont pas reproduits avec la même précision que dans le schéma proposé (c’est une orientation) et même, mois par mois, ils peuvent varier chez la même femme. Donc, la chose la plus conseillée est de faire un entraînement intuitif, c’est-à-dire de toujours s’entraîner au maximum de ses possibilités et d’adapter l’intensité en fonction des niveaux d’énergie que l’on remarque pendant l’entraînement.
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